Un petit marché et des chants pour Noël

La maternelle avec son enseignante, Sarah Baudette, a organisé son traditionnel marché de Noël à la salle des fêtes du village, en commençant par un spectacle offert aux parents qui se sont largement investis, lors d’ateliers ou chez eux, dans la confection des pâtisseries et objets mis en vente. Les enfants ont interprété deux chants ; puis ils se sont livrés à une démonstration de parachute (matériel de motricité) sur l’air de « We wish you a merry Chrismas » !

L’un des appartements du presbytère, libre depuis quelques mois, nécessitait une rénovation avant la remise en location. La municipalité a confié la réalisation des travaux à Val de Biesme Insertion.

En 400 heures, l’équipe, très motivée et bien encadrée, a effectué, du sol au plafond, un travail de qualité : lessivage complet, peinture sur boiseries, pose de laine de verre sur les murs, ponçage et vitrification des parquets, pose de revêtement de sol.

Les intervenants sur le chantier, suivis par l’association Val de Biesme Insertion forte de ses 12 ans d’expérience, ont eu à cœur de prouver leurs compétences et, par cela même, la sincérité de leur envie de rejoindre, d’une manière durable, le circuit de la vie professionnelle.

Le coût de l’opération, main-d’œuvre et achat des produits, s’élève à environ 10.000 € qui seront amortis peu à peu par les revenus de la location.

Cette année encore, les habitants qui désirent façonner leur bois de chauffage vont bénéficier des affouages : un privilège qui sera suspendu l’an prochain. En conséquence, cet hiver, ils auront la possibilité de travailler trente stères au lieu des quinze habituels, dans la parcelle 34 sur le domaine forestier de Lochères.

Après le tirage au sort, il est certain que beaucoup d’affouagistes sur les vingt inscrits iront vite repérer le secteur que le hasard leur a dévolu.

Cette découverte sera sûrement agréable puisque ce sont d’énormes têtes d’arbres, essentiellement du chêne, qui les attendent !

Bravant le froid, les habitants du village n’ont pas manqué d’assister à la cérémonie de commémoration du 98e anniversaire de l’armistice mettant fin à la 1re Guerre mondiale. Après la traditionnelle lecture du nom des soldats et civils emportés lors des derniers conflits, le respect de la minute de silence et la lecture du message du ministre, les enfants ont déposé une gerbe de fleurs et la lanterne contenant la Flamme Sacrée prélevée la veille à Verdun au pied du monument aux Morts. Et l’assemblée a chanté a cappella la Marseillaise.

Lors du verre de l’amitié, le maire, Guy Collinet a ménagé une surprise à Bernard Martin : porte-drapeau très assidu des anciens Combattants d’Aubréville depuis trente ans.

Il s’était vu remettre le diplôme consécutif à ses années de service et ce vendredi 11 novembre, il a reçu l’insigne officiel récompensant la longue fidélité avec laquelle il a accompli sa mission.

Désormais, il pourra arborer cette décoration lors de ses prestations puisque, malgré ses 79 ans, il compte bien porter haut les couleurs de son drapeau, encore longtemps ; car c’est, en toute humilité, sa manière à lui d’honorer tous ceux qui se sont sacrifiés pour la France.

Depuis la vacance de la salle de classe depuis toujours installée à la mairie, suite à la dissolution du RPI Aubréville-Neuvilly, les élus ont été amenés à réfléchir sur une nouvelle destination des locaux. L’idée d’y créer une salle multifonctions a remporté l’adhésion unanime. L’étude du projet a été confiée à un architecte de Verdun, M. Malcurat. La préoccupation qui a présidé à la rénovation de la pièce a été de réaliser des économies en minimisant les dépenses de chauffage : la hauteur de la pièce va être réduite et un double plafond sera installé avec un premier plafond pare-feu et un second avec isolation où sera inséré l’éclairage ; les murs ont également bénéficié d’une isolation et les portes vont être changées par des baies en double vitrage.

Des appels d’offres ont alors été lancés et ce sont les entreprises meusiennes qui ont été retenues pour intervenir sur le chantier. Cette salle aura une utilisation polyvalente : elle pourra être modulée en coin lecture, salle de réunion et ateliers divers.

Restait la question du financement : des demandes de subventions ont été formulées auprès de la Région Lorraine, du conseil départemental et de la bibliothèque départementale de la Meuse. Ainsi, la commune va se doter d’un lieu apte à accueillir un large panel de public, pour des activités variées.

La municipalité poursuit sa volonté manifeste de préserver le patrimoine du village et a confié aux employés municipaux la mission de restaurer le pavage du Lavoir des Dames, situé près du moulin du professeur Choron.

Les dernières crues du printemps avaient eu raison de leur stabilité au sol et nombre de ces pavés descellés, risquaient d’être entraînés par l’impétuosité du courant lors d’une forte inondation.

Les employés ont donc procédé à leur enlèvement, puis ont remplacé la terre qui les retenait par un épais lit de sable avant de reconstituer le pavage en respectant les règles de l’art d’une pose traditionnelle.

Même si les bavardages des lavandières sont depuis belle lurette remplacés par le chant des oiseaux qui trouvent là un havre de paix, le lavoir fait partie de l’histoire du village et reste un des derniers repères de la vie d’antan.

À ce titre, il mérite amplement les quelques égards qu’on prodigue pour sa conservation.

Pour la première fois, les artistes du secteur d’Aubréville se sont intégrés à l’opération « La Route des expositions en Pays d’Argonne ». Ils étaient cinq, samedi 22 octobre et dimanche 23 octobre, à présenter leurs créations dans la salle des fêtes du village : Agnès Combrexelle et ses modèles uniques de vêtements, Patrick Hervelin avec ses peintures et des répliques miniaturisées de ses fameuses vaches bleues de Commercy, Max Taboureaux et ses sapins métalliques, Valérie Lenelle avec ses compositions fleuries épurées et Valérie Fosseprez, dernière recrue du quintet de talents avec ses poupées déclinées en bijoux. Au départ, quelque peu sceptiques sur le succès de l’aventure, ils ont été cependant très agréablement surpris de la réelle affluence en continu sur leurs stands. Les visiteurs n’ont pas été seulement des badauds venus admirer les réalisations et dispenser des compliments largement mérités, nombre d’entre eux ont passé commande ou acquis un objet, un vêtement ou un bijou, si bien qu’en fin de journée les étals s’en sont trouvés dévalisés. Et c’est, pour les exposants, un signe de la reconnaissance de la qualité de leur travail et d’encouragement à poursuivre leur cheminement artistique.

Le petit Nathan est né le 23 septembre, pesant 3,610 kg et mesurant 51 cm, au foyer d’Amélie et Alexandre Guiot. Ses grands-parents maternels sont Pascale et Jean-Louis Duranton domiciliés à Aubréville. Nathan est par ailleurs le sixième petit-enfant de Corinne et Joël Guiot, domiciliés à Verdun, et le trentième arrière-petit-enfant de Marcelle, et le sixième petit-enfant de Françoise et Jules Gentils de Laneuville-sur-Meuse.

Nos félicitations.

Le dernier conseil municipal s’est tenu le vendredi 14 octobre. Une campagne de remplacement de compteurs d’eau en limite de propriété va être lancée et c’est l’entreprise Drouet des Islettes qui est retenue pour effectuer les travaux, pour un montant de 13.846 € HT. Affouages. Pour satisfaire les besoins en bois de chauffage des habitants de la commune, les conseillers décident de mettre en affouages les parcelles 34,28 et 22. Le tarif du stère reste à 8 €, la charbonnette étant gratuite ; le délai d’enlèvement est fixé à 15 septembre 2017 ; les inscriptions en mairie sont prises jusqu’au 4 novembre, aux heures d’ouverture de la mairie. Le conseil donne également tous pouvoirs à Guy Collinet, maire, pour signer les documents utiles aux ventes de coupes de bois dans les parcelles 23, 24J, 24R, 25R et 33.

Poteau défectueux. Le maire indique qu’un poteau proche de la salle des fêtes étant défectueux, il sera retiré et il sera procédé à un enfouissement des câbles pour un montant de 1.968 €.

Subvention. La bibliothèque départementale de la Meuse a accordé une subvention pour la salle multifonction, mais les réserves parlementaires étant épuisées, les demandes de subventions n’ont pas abouties.

Vitraux de l’église. Des devis vont être demandés pour la réfection des vitraux de l’église. Des demandes de subventions seront ensuite entreprises.

La Route des expositions sillonnera le Pays d’Argonne, samedi 22, de 14 à 18 h et dimanche 23 octobre, de 10 à 12 h et de 14 à 18 h et proposera une étape dans la salle des fêtes d’Aubréville. Une pléiade d’artistes y présenteront les œuvres les plus manifestes de leur talent. Ce sera l’occurrence de faire la connaissance d’Angélique Fosséprez, créatrice de bijoux en polymère : ses broches, colliers, bagues, bracelets repensent le règne végétal et animal. Max Taboureau, métallier, sera présent : surnommé le sanglier par ses pairs qui le regardent travailler, il est ramassé sur lui-même pour mieux concentrer son effort physique et mental. Il réalise, selon son inspiration ou en réponse aux commandes, des aménagements intérieurs ou extérieurs, escaliers, portails, éléments de décoration comme ses fameux sapins.

Fabien Lecas, menuisier, sera accompagné d’une manade de chevaux à bascule en bois. Quant à Agnès Combrexelle, elle a fait le choix, parmi ses créations de robes en cuir, de cirés aux motifs naïfs, de vestes à la coupe mariant le fonctionnel à l’esthétique, de privilégier les vêtements d’enfant. Valérie, de l’Atelier Floral, envisage d’orienter ses compositions vers l’art japonais pour être en harmonie avec l’esprit ambiant. Et émergeant de son atelier de sculpteur, à l’instar de ses lutins de métal, Patrick Hervelin, infatigable découvreur de l’univers, appuyé sur l’un de ses bâtons de pèlerin, a réservé, pour cette manifestation, la primeur de sa dernière œuvre, destinée à orner prochainement une galerie d’art à Chicago : un bas-relief de 2,30 m de long, sorti de son imagination bavarde et truculente, laisse des lièvres, animaux symboliques dans nombre de religions, s’évader de leur cage, peut-être pour accompagner quelque Jacquet ou plus prosaïquement pour revendiquer leur liberté.

L’œil du promeneur, passant par la rue de la Cousance, ne peut qu’être attiré par d’énormes taches orangées disséminées dans le jardin de Roger Collin où ont prospéré quelques potimarrons et une trentaine de potirons dont certains atteignent pas moins de 15 kg. Les potirons n'ont eu cure de la sécheresse et ont pris des proportions enviables

L’école maternelle a ouvert ses portes ce jeudi pour accueillir un effectif de vingt-deux enfants, cinq en grande section, dix en moyenne section, six petits et un tout-petit ; effectif honorable qui, l’an passé, a été l’argument décisif, martelé par les parents et les élus, pour faire revenir l’Académie sur sa décision de fermeture de l’école. Tous espèrent que ce maintien n’est pas un simple sursis et que l’école a encore un bel avenir.

Dans cette optique, la municipalité a engagé des frais pour aménager, dans la salle de la Cousance, un espace cantine pour y servir les déjeuners.

Sarah Baudette, l’enseignante, a géré l’effervescence matinale, accordant une attention particulière aux nouveaux, peu convaincus de la nécessité d’être scolarisés.

Quant aux habitués, ils étaient manifestement heureux de se retrouver et ont vite repris leurs marques en s’installant sans ambages autour des tables préalablement garnies de jeux éducatifs, tout en jetant un coup d’œil à la « chaise du coquin », placée bien en vue.

Les parents, eux aussi, ont dû se rendre à l’évidence que c’était bien la rentrée en repartant avec un pensum : remplir la liasse de documents glissée dans le cahier de liaison.

Le comité des fêtes Les Gais Cugnons entend entretenir le lien avec les habitants durant la période estivale et pour ce faire, le samedi 30 juillet, il avait proposé judicieusement une marche à la tombée de la nuit, dans la fraîcheur vespérale.

Un parcours de dix kilomètres, par les chemins longeant les bois et les champs déjà délestés de leur moisson, a mené le groupe d’une vingtaine de participants vers Parois pour un retour par la route d’Avocourt.

À l’arrivée, à la baraque de chasse du village, les attendaient, toutes fumantes et dorées à point, merguez, chipolatas et autres grillades, préparées par Sylviane, Roger et Guillaume, restés sur le lieu de ralliement pour assurer l’intendance d’une soirée conviviale.

C’est un petit Léo qui, depuis le 7 juillet, est venu agrandir la famille de Fanny Amaglio, employée commerciale et d’Anthony, employé dans les travaux publics, installés depuis peu dans la localité.

Et pour son grand frère, Matteo, cette arrivée est encore un mystère mais il s’accommode du bouleversement intervenu dans son quotidien.

Nos félicitations.

Les adhérents de l’Aire du temps ont terminé leur saison par une sortie dans les Ardennes, le 30 juin dernier.

Première halte à Monthermé, au pays de la légende des Quatre Fils Aymont, pour une balade d’une heure et demie sur le bateau promenade Le Roc , suivie d’un déjeuner au restaurant « Les boucles de Meuse ». Seconde étape à Renwez, à l’étonnant Musée de la forêt qui retrace la vie et les métiers forestiers de nos ancêtres.

Lors du dernier conseil municipal du 8 juillet, des projets de travaux ont fait l’objet de débats de la part des conseillers.

Après le départ des locataires, il est nécessaire de rénover l’appartement du presbytère : le conseil souhaite comparer le devis proposé par l’ESAT Elan Argonnais avec ceux fournis par d’autres entreprises.

Le montant global des travaux pour l’installation d’une salle multifonctions dans l’ancienne salle de classe s’élève à 31.201,81 €. La commune en finance 20 % soit 6 240,37 €. Le reste étant à couvrir, à parts égales, à hauteur de 40 %, soit 12 480,72 €, par des subventions de l’Etat (DETR) et du Conseil départemental. Le conseil adopte ce plan de financement.

Jean Thiéry a fait le point sur les différents budgets ; suite au dernier relevé d’eau, le rendement atteint actuellement 83 %. Consécutivement aux inondations, des dispositions ont été prises : curage des fossés par l’entreprise Pérotin, prise en compte des demandes de certains administrés afin de créer des bassins de rétention et pour le recreusement des fossés. Par ailleurs, des devis ont été demandés pour la réfection de la voirie endommagée.

Le maire va également constituer un dossier de catastrophe naturelle auprès de la préfecture.

Il y aura une étude pour la pose de caniveaux avec grille pour éviter le ravinement des eaux pluviales chez un habitant de Lochères.

Concernant le bois, il est indiqué que la parcelle 34 pourrait être mise en affouage et que dans la parcelle 30, la fougère envahit les protections mises en place.

La municipalité a tenu à s’associer au deuil des proches des victimes de l’attentat de Nice en observant, à midi lundi, une minute de silence, avec une pensée particulière pour les enfants fauchés dans la fleur de l’âge, comme l’a suggéré le maire, Guy Collinet.

La fête du village a connu diverses animations, ce week-end des 9 et 10 juillet. Les attractions foraines, manège pour enfants, stand de tir et confiserie, ont donné le coup d’envoi, dès samedi après-midi.

En début de soirée, le DJ Mitch a fait tourner ses platines dans la salle des fêtes, pour créer l’ambiance du bal.

Celui-ci a duré une bonne partie de la nuit, avec une interruption, vers vingt-trois heures, afin de laisser aux danseurs le loisir d’assister au feu d’artifice tiré sur le terrain du Pimodan. Dimanche, c’est en famille que les Aubrévillois sont venus à la fête foraine, sollicités par les enfants qui avaient bénéficié des tickets de manège offerts par le comité des fêtes.

Le hameau de Courcelles, se fiant à des prévisions météo favorables, a décidé de décaler la date de la fête des voisins à fin juin. Ce qui fut dit fut fait et, samedi 25 juin, sous le hangar d’Yves, les tables ont été dressées pour accueillir les plats préparés par chacun et partagés par tous. L’après-midi, une partie de pétanque s’est imposée pour accélérer la digestion, avant la reprise des agapes en soirée, dans les effluves suaves émanant du majestueux dôme du tilleul voisin. Un moment de détente et de rencontre où les conversations ont roulé sur les récoltes potagères compromises mais aussi sur les projets de vacances toutes proches.

D’habitude, les enfants rechignent devant une bolée de soupe ; mais ce vendredi 16 octobre, dans la classe de l’école maternelle, à la vue du faitout vide, la quarantaine d’enfants scolarisés au RPI Aubréville-Neuvilly, de la toute petite section jusqu’au CE2, affichait des mines désappointées. Le velouté de potiron-carottes-pommes de terre, adouci par quelques touches de fromage frais, a été rapidement et complètement englouti.

L’explication réside peut-être dans le fait que ce sont les enfants eux-mêmes qui avaient épluché, coupé, cuit et mixé tous les légumes. Tout comme ils ont été mis à contribution, par groupe, pour préparer les desserts, basés sur les fruits de saison : cookies au potiron, flan pommes-potiron, gâteau aux noix, crumble aux pommes, tarte à la citrouille. Cette expérience gastronomique a été programmée par les enseignantes, dans le cadre de la semaine du goût. Elle a été l’occasion d’acquérir des savoirs et savoirs faire : reconnaissance des ustensiles de cuisine et des ingrédients, méthode de cuisson ; mais surtout approche du travail collectif : dans chaque groupe, les tâches ont été réparties et les plus grands ont eu la responsabilité d’assister les plus petits. Les vacances seront bien méritées après cet atelier cuisine des plus animés.

Dans le cadre de la prévention santé, l’ILCG Centre Argonne, toujours en recherche de prestations en direction des aînés, a l’intention de mettre en place, à la rentrée de septembre, une session d’activité physique adaptée (APA), destinée aux plus de 60 ans.

Vendredi 17 juin, à la salle de la Cousance, Véronique, représentant le conseil départemental de la Meuse, partie prenante de l’initiative pour le volet financier, et Flavie, animatrice du groupe associatif « Siel bleu », ont présenté la teneur des trente-quatre séances prévues l’an prochain à raison d’une participation de 1 € l’heure.

Le programme a pour but de prolonger l’indépendance en maintenant le capital santé, physique et moral, généralement compromis à des degrés divers avec l’avancée en âge. Il se donne pour mission la lutte contre la sédentarité, l’isolement et le vieillissement, en engendrant les conditions de la convivialité.

Séance de découverte

Les exercices présentés, simples et praticables par tous, se font tout en douceur et s’adaptent à tous les stades de mobilité : ils sollicitent les articulations des mains, des genoux, des chevilles ; les muscles des bras, des épaules, des mollets ; ils développent la coordination des mouvements ; ils impliquent les fonctions de la mémoire. Acquérir davantage de souplesse et d’équilibre, se déplacer plus facilement, reprendre confiance en soi en évacuant la peur de la chute mais aussi apprendre à se relever aisément en cas de chute, ne plus appréhender la montée des escaliers, autant d’éléments qui seront travaillés pour un meilleur bien-vivre au quotidien.

Une seconde séance de découverte est proposée le vendredi 24 juin à 14 h, à la salle de la Cousance d’Aubréville.

Fortement impacté par les violents orages de samedi 4 juin, le village s’est retrouvé de toutes parts envahi par des coulées de boue, charriant des pavés arrachés des hauteurs et amoncelés dans les rues, devenues alors impraticables.

D’emblée, les habitants d’Aubréville et de Courcelles se sont alors mobilisés, sortant pelles et brouettes pour déblayer les gravats ; les conseillers municipaux ont rapidement réagi en installant des panneaux signalant les zones dangereuses ; les cultivateurs utilisant leurs engins agricoles tout comme les employés communaux se sont mis à l’œuvre immédiatement pour juguler les effets de l’événement, aidés par l’intervention des pompiers.

Cette collaboration spontanée de tous a permis que le village retrouve, dès le dimanche matin, son aspect quasi habituel.

Restait aux employés à reboucher les nombreuses ravines creusées par la furie de l’eau.

Le maire, Guy Collinet, souligne cet élan exemplaire de solidarité. Il a adressé ses remerciements à tous ceux qui ont participé, dans l’urgence, au nettoyage des rues.

Tout comme lors de précédentes éditions, la fête des voisins, organisée vendredi 28 mai, a connu un franc succès, qui s’est mesuré à la présence de la quasi-totalité des Lochérois, de la plus jeune, du haut de ses 2 ans, au plus âgé, affichant 80 printemps. Car même si ce coin d’Argonne est inclus administrativement dans la commune d’Aubréville, le hameau a gardé sa forte identité et les habitants revendiquent leur appartenance à une communauté en cohérence avec le cadre pastoral où ils vivent. C’est pourquoi ils aiment ces rencontres où chacun participe à l’organisation de la fête, soit en amont pour approprier le terrain, qui en tondant, qui en débroussaillant l’espace des balançoires ; soit en aval en s’affairant au rangement du matériel.

Tarte à la rhubarbe

Cette année, les agapes ont eu un petit air international avec la dégustation de bière et fromage hollandais et d’olives italiennes ; mais les plats argonnais ont eu la prédominance sur les tables, tels la tarte à la rhubarbe et un fameux punch qui s’apparente à la potion magique des irréductibles Gaulois tant par le secret qui entoure sa composition que par l’effet qui suit son absorption !

À l’extinction des lampadaires, ce sont les portables qui ont pris le relais de l’éclairage public pour prolonger encore un peu la soirée et quand toutes les ressources lumineuses ont été épuisées, il a fallu se quitter, non sans se promettre de recommencer l’année prochaine.

Le groupe de musique Quadras dont le fief se situe à Lochères, hameau d’Aubréville, gravit petit à petit mais sûrement les gradins du succès. D’abord, ils se sont produits en concert le 7 mai, à Vouziers, en final du festival des Bars Bars.

Cette grande scène leur a permis de s’exprimer devant un public nombreux, dans des conditions de professionnels, lors de la foire annuelle de Vouziers. Par ailleurs, les quatre musiciens espèrent finaliser l’enregistrement en Argonne, de leur second CD. Et pour compléter cette actualité, ils seront, le 21 juin, à la fête de la Musique à Verdun.

Le passage du bibliobus est toujours un événement puisqu’il détermine l’éventail des lectures pour les mois à venir ; c’est pourquoi le choix des ouvrages est un exercice délicat pour les bénévoles qui doivent anticiper sur le goût du lectorat.

Mais avec près de 600 ouvrages rentrés ce jeudi 12 mai, chacun trouvera assurément un livre, une revue ou un documentaire qui comblera ses envies d’évasion ou sa recherche d’informations.

Mardi 26 avril, à l’initiative de la bibliothèque municipale, les enfants de la maternelle ont bénéficié d’une séquence pédagogique et artistique, animée par Marianne Amaury.

L’enjeu de la matinée était la démystification des monstres qui peuplent les écrans et qui, même ceux qui sont réputés gentils, engendrent des peurs tenaces chez les petits.

Après avoir établi le répertoire non exhaustif des monstres fréquentés par les élèves, Marianne a donné une explication sur l’origine des monstres qui se trouve dans l’ignorance, citant, en référence, la période la plus féconde en monstres, le Moyen Âge. À cette époque, la plupart des gens qui ne savent ni lire, ni écrire, qui ne voyagent pas manquent de repères et d’esprit critique. Ils attribuent tout événement inhabituel à des forces surnaturelles détenues par des êtres fantastiques, fées ou monstres.

Et pour faire admettre aux petits l’inexistence de ces derniers, Marianne les a invités à en créer. Encadré par les bénévoles de la bibliothèque, Françoise et Danièle, et l’enseignante, Sophie, chacun a choisi, parmi les éléments prédécoupés, une tête, un corps et une queue et les a assemblés à la manière d’un puzzle, avant de colorier l’animal ainsi conçu. L’œuvre achevée, restait à présenter le monstre devant la classe, en déclinant son identité complète : nom, environnement, mode de vie… et l’inventivité des enfants s’est révélée fertile pour cet exercice. Ils ont ainsi pris conscience que les monstres ne sont que des produits de l’imagination. Et qu’ils peuvent les manipuler jusqu’à les ériger en héros ou antihéros d’une histoire qui leur reste à élaborer.

Depuis quelques jours, les employés communaux s’affairent sur le toit du lavoir « des Dames ». Ombragé par de hautes frondaisons, il avait subi l’invasion de la mousse. Son étanchéité et donc sa conservation en étaient menacées. Tuile par tuile, Francis et André s’emploient à nettoyer chaque « tige de botte » et à les remettre soigneusement en place, remplaçant les éléments fendus ou ébréchés.

La difficulté de trouver ce type de tuile qui ne sont plus fabriquées depuis longtemps ayant été résolue par la générosité de quelques personnes qui ont conscience que le lavoir fait partie du patrimoine du village à protéger. S’il n’existe aucune date précise de sa construction, il est cependant certain qu’il a traversé de nombreuses décennies, témoin de l’histoire souvent tragique de la commune. Il en existe une trace sur les planches cadastrales du village datant de 1847, ce qui prouve qu’il a été érigé antérieurement à cette date et qu’il a connu les ravages des dernières guerres.

C’est d’ailleurs peut-être ce lavoir qui est mentionné dans le compte rendu du conseil municipal du 13 avril 1890, faisant état de la carence de « l’aménagement des eaux… Il n’existe dans l’intérieur du village que deux pompes fonctionnant difficilement et qui fournissent une faible quantité d’eau, qu’il ne s’y trouve aucun bac pour abreuver les bestiaux que l’on est obligé de conduire dans les rivières de l’Aire et de la Cousance, que deux lavoirs publics seulement sont établis aux deux extrémités opposées du village et dont l’un n’est utilisable que pendant quelques mois d’hiver ». D’où la décision de créer fontaines, bacs et lavoirs.

Alimenté par la source du Pré Jacquart, le lavoir a certes rempli sa fonction première d’accueillir les femmes du village pour la lessive hebdomadaire ou la grande lessive du printemps et de l’automne. Mais pour elles, il était aussi un lieu de rencontre et d’échange de nouvelles, et pour beaucoup, le refuge des amours débutantes…

Ce mercredi-là a été plus que de coutume le jour consacré aux enfants car ce jour habituel de congé a été doublé par un fabuleux spectacle de cirque. La troupe Sten avait en effet planté son chapiteau sur le terrain du Pimodan et, dès l’installation de la petite ménagerie, les enfants de la maternelle sont venus à la rencontre des animaux, en attendant de venir applaudir leurs prouesses. Dans l’après-midi, le public, d’autant plus nombreux que le comité des fêtes avait eu l’heureuse initiative d’offrir leur place aux enfants du village, a investi les gradins.

À 16 h, le spectacle a débuté au son d’une musique festive. Les numéros se sont alors enchaînés selon un rythme soutenu qui ne laissait pas de place à l’amateurisme : l’organisation sans aucune faille relevait au contraire du professionnalisme ; tout comme les différentes séquences qui résultent d’un travail quotidien assidu. 

Ruben en vedette

Les yeux grands ouverts pour ne pas perdre un instant de cette heure et demie magique, les enfants ont suivi les numéros variés des artistes en habit de lumière : le dressage avec la chèvre cabotine et le lama avide de caresses de Charly et les pigeons de Stéphanie ; la dextérité de Charlène qui a fait naître autour d’elle des tourbillons de cerceaux et son agilité au trapèze qui ont déclenché des exclamations admiratives. Mais c’est Ruben, petit bonhomme de 10 ans, aussi à l’aise dans son numéro d’équilibriste que dans celui de clown naïf et prêt à toutes les expériences sur son monocycle, qui a remporté le plus vif succès.

Respectant l’exigence du grand-père _ « le peu qu’on fait, on le fait propre » _, l’exécution des numéros d’une qualité aboutie a été parfaite et a permis de réconcilier le public avec les petits cirques ambulants. Ceux-ci assurant seuls spectacle et intendance méritent l’accueil des municipalités car ils génèrent de l’animation en milieu rural. La famille Sténègre, issue d’une longue lignée de gens du cirque, était le week-end dernier à Condé-en-Barrois.

Le comité des fêtes, Les Gais Cugnons, maintes fois sollicité par des personnes qui avaient effectué le tri dans leurs armoires, a organisé un vide-dressing, samedi 9 avril, à la salle des fêtes du village. Les stands bien présentés regorgeaient de vêtements adultes et enfants. Mais les visiteurs ne sont pas venus en nombre au rendez-vous, sûrement tentés par d’autres activités enfin permises par l’arrivée de la douceur printanière

Cette semaine, sur le thème de "La bataille de Verdun, 1916-2016", 10 jeunes allemands, de 18 à 27 ans, issus de toute la RFA, étudiants en histoire, sciences politiques ou littérature, réalisent un voyage d’études sur les lieux mémoriels de la Grande Guerre, grâce à l’action et la générosité de la fondation Konrad Adenauer qui accorde des bourses à des jeunes sélectionnés pour leurs performances et leur charisme.

Ils sont encadrés par des acteurs de la fondation, Philipp Lerch, Anita Mester et Dino Galetti, directeur du bureau français de la fondation, par Markus Klauer, historien et auteur et Rudiger Franz, journaliste. Ils sont hébergés sur Aubréville, en gîte et à l’Hôtel du Commerce ; les séances de travail se déroulent à la salle des jeunes.

Cette session se décline en deux temps : en matinée, visites des lieux signifiants de la bataille de Verdun, les forts de Douaumont, Vaux, Souville, les villages détruits de Fleury, de Forges-sur-Meuse, la butte de Vauquois, le bois des Caures, particulièrement Le Mort Homme où il est prévu d’aménager un sentier découverte, balisé par des panneaux d’interprétation ; en après-midi, répartis en groupes de travail, les étudiants explorent trois sujets dont ils formalisent les résultats : l’événementiel avec les étapes, le bilan, les munitions utilisées lors de la bataille ; l’approche de l’humain, en retraçant le destin tragique de quelques soldats ; l’impact sur la flore et la faune avec les stigmates repérables sur les zones de combat.

Le point d’orgue de ce séjour se situera samedi 2 avril, au Centre Mondial de la paix, par un colloque sur « La signification du Centenaire pour la France, la Meuse et Verdun » en intervention de l’ONF, ONAC, la DRAC, la Mission Histoire, les maires d’Aubréville et de Forges.

Ainsi, cette démarche éducative poursuit un but pluriel : accomplir le devoir de mémoire, approfondir la formation politique des nouvelles générations et pérenniser l’amitié franco-allemande et l’entente européenne.

Les enfants de la maternelle, en effectif réduit pour cause de grippe, ont participé, dans la matinée du vendredi 18 mars, à un raconte-tapis, initié par la bibliothèque municipale du village.

Pascale Ramée, bénévole à la bibliothèque de Clermont, a encadré la séance, en racontant, par la parole et par le geste, une histoire d’animaux qui, du plus petit au plus gros, n’avaient qu’une envie : manger son voisin de taille inférieure.

Elle a ensuite guidé les enfants pour qu’ils restituent la fable en animant toute une faune familière confectionnée en tissu. Et à les entendre et les voir manipuler les petits personnages, on comprend que le raconte-tapis est un support pédagogique performant, permettant de mobiliser l’attention des petits et de développer leur mémoire.

C’est en comité restreint que la conférence sur la tradition des crécelles s’est déroulée. Conviée par l’ILCG qui avait choisi le thème en accointance avec la proximité de la Semaine sainte, Colette Méchin, ethnologue de l’Université de Strasbourg, dans un exposé très documenté mais sobrement énoncé, a fait émerger bien des souvenirs dans le cœur des participants ayant vécu au temps où les crécelles résonnaient dans les rues des villages au moment de Pâques.

En effet, vers le VIIIe siècle, la curie romaine décida d’endeuiller les églises du jeudi au dimanche pascal, en recouvrant de tissu les ornements du culte et en faisant taire les cloches. Leur rôle de repère temporel était cependant essentiel dans la vie des campagnes : elles rythmaient la journée avec l’angélus, scandé trois fois par jour. Elles annonçaient aussi les événements graves ou heureux, prévenant les habitants, par des sonneries codifiées, des morts, des naissances, des mariages ou, avec le son lugubre du tocsin, des dangers comme l’incendie ou la guerre.

Omelettes géantes

Lors de la Semaine sainte, les crécelles palliaient leur silence pour continuer à indiquer l’heure jusque dans les hameaux les plus à l’écart. C’est aux jeunes garçons que cette tâche était dévolue. Ils se retrouvaient avec plaisir lors de cette activité juvénile, surtout que, pour prix de leur travail, ils avaient coutume d’effectuer une collecte dans les maisons. Ils récoltaient essentiellement du lard et surtout des œufs en cette période de ponte et de cochonnailles, ce qui leur permettait de faire une bombance alimentaire en confectionnant des omelettes géantes.

Les crécelles étaient un bien de famille transmis de génération en génération. Appelées diversement selon les régions _ traquette, claquet, bruant, bruissoir, routeloir, battant, écalette _, elles avaient deux modes de mise en action, soit à manivelle, soit à une main ; quant au martelet ou toquemaille, représenté sur des tableaux de Bruegel, il tirait sa tonalité d’un marteau articulé sur une planche.

En conclusion, la conférencière a regretté que les savoirs du monde d’autrefois soient oubliés, invitant à reconstruire cette histoire-là et à sauver les objets qui en sont les ultimes témoins.

Afin d’accompagner les offices de tourisme vers l’obtention de la marque « Qualité Tourisme », l’Udotsi de la Meuse organise tout au long de 2016 différents ateliers dont les thèmes ont été déterminés par les offices de tourisme eux-mêmes. Le premier atelier a eu lieu à Dieue-sur-Meuse, avec pour sujet : « Sensibiliser les élus et les équipes des OT à la démarche de qualité ». Le second, animé par Audrey de l’OT du Pays d’Argonne dont le siège est à Clermont, s’est déroulé dans la salle des jeunes d’Aubréville. Le programme de la journée a été défini autour de « L’étude de la satisfaction client ».

Concrètement, les participantes réunies autour d’Audrey, Laurence de l’OT du Pays de Montmédy, Aurélie de l’OT du Val dunois, Véronique de l’OT du Pays de Stenay, et Cindy de l’OT du Val de Meuse, ont élaboré des documents permettant « d’écouter » la satisfaction des clients : questionnaire de satisfaction, fiches de suggestion, inventaire des remarques… Chacune a pu exprimer ses attentes, apporter des corrections au canevas dessiné, enrichir le débat par sa réflexion et, à l’issue de l’atelier, repartir avec un certain nombre de tâches à accomplir dans son office. Par ailleurs, cette rencontre a aussi été fructueuse en matière de partage des expériences individuelles et donc pour l’ouverture de chaque office sur les projets des offices du secteur.

Lundi 29 février, à l’initiative de la municipalité et en accointance avec les enjeux de la COP 21 qui s’est tenue à Paris en novembre-décembre 2015, les enfants des écoles du RPI d’Aubréville-Neuvilly ont planté un arbre sur le terrain du Pimodan. Un geste symbolique pour sensibiliser la jeune génération à préserver les ressources de la nature que leurs ancêtres leur ont transmise.

Ce sont eux qui ont choisi la variété de l’essence : un cerisier Montmorency dont les petits gourmands espèrent bien goûter les fruits dans quelque temps. En amont, les enseignantes, toujours partantes pour un projet porteur, avaient élaboré une séquence pédagogique sur les éléments naturels indispensables à notre survie qui s’est concrétisée, en début de matinée, par une chasse au trésor menée par des équipes très motivées et efficaces, composées de petits et de grands. Et déjà les enfants, fiers d’avoir participé à une action salvatrice, parlent de « leur » arbre dont ils ont fleuri le pied de poquets de pensées très colorées.

Le 8 février, parents d’élèves, conseillers municipaux, Alain Jeannesson, maire de Neuvilly, Guy Collinet, maire d’Aubréville, Arlette Palanson, conseillère départementale et Dominique Durand, président de la Codecom de Centre Argonne se sont concertés en mairie pour élaborer une stratégie afin d’éviter l’abandon du RPI d’Aubréville, décidé par l’Académie.

Chaque partie a pu développer son point de vue. L’échange, d’abord vif, s’est apaisé avec la manifestation de la bonne volonté de tous.

Un texte, listant tous les arguments en faveur du maintien des deux classes, ayant remporté l’assentiment des différentes parties, a été envoyé aux instances académiques pour que la décision de fermeture soit réexaminée. À savoir, à propos de l’école maternelle : le recensement des naissances 2014-2015 et la prévision 2016 permettent d’envisager un accroissement de l’effectif. De plus, 7 jeunes couples sans enfant se sont installés sur le territoire, laissant présager des naissances supplémentaires. La scolarisation des petits est nécessaire pour leur socialisation. L’accueil hors temps scolaire est en place avec les assistantes maternelles, le périscolaire.

À propos de l’école primaire : la réorganisation de l’intercommunalité laisse prévoir une nouvelle carte scolaire. En cas de fermeture, les parents auront la charge supplémentaire des services périscolaires. Elle pourrait accroître le sentiment d’abandon de la ruralité. Son maintien pourrait favoriser l’immersion des élèves de grande section à l’école élémentaire pour une meilleure adaptation des enfants en CP et une approche des fondamentaux.

À propos de l’école dans sa globalité : le territoire confirme actuellement son dynamisme, tant pour le marché immobilier que de l’emploi, vitalité en lien avec la présence des services publics dont notamment l’école. La qualité de l’enseignement dispensé est tangible avec la forte implication des enseignantes, des communes et de la Codecom. Avec ces données, le retour attendu pourrait être positif.

Le comité des fêtes avait convié les enfants au traditionnel défilé du Carnaval mais la tempête qui a sévi sur la Lorraine ce mardi 9 février a obligé les organisateurs à trouver une autre façon de fêter le Mardi Gras.

Aux enfants venus déguisés, ils ont proposé un après-midi de jeux qui s’est achevé par la distribution de sachets de bonbons et la dégustation de gaufres toutes chaudes accompagnées d’une tasse de chocolat tout aussi revigorantes.

L’hiver et son cortège pluvieux et neigeux se profilant, des travaux ont été réalisés, route de Lochères. Pour éviter le ruissellement des eaux pluviales sur la chaussée, ce qui devenait dangereux pour la circulation, en période de gel, l’entreprise Pérotin a été mandatée pour poser un caniveau et un drain, susceptibles de canaliser l’écoulement des eaux, lors des épisodes très arrosés.

Depuis son installation dans le village, il y a un peu plus d’un lustre, on l’appelle « L’Artiste », ignorant bien souvent son nom. Artiste, il l’est. Reconnu par ses pairs comme par le public éclairé ou non, Patrick Hervelin sculpte les métaux et la pierre, fécondant les ressources de son imagination intarissable pour générer des œuvres qui charment ou choquent mais qui toujours interpellent. De ses larges mains, les rêves les plus fous prennent forme, une forme souvent inattendue qu’il faut décrypter à la lumière de son propre vécu.

Patrick, auteur des fameuses « Vaches bleues » qui n’en finissent pas de ruminer sur un rond-point de Commercy, a ouvert, dimanche 20 septembre, à l’occasion des Journées du patrimoine, les portes de son exposition, installée dans la grange de sa maison où les pampres de la vigne disputent les murs aux plants de houblon. Là, ses créations _ ou ses créatures _ petites sorcières et grandes farandoles, s’éclairent, comme animées d’un feu intérieur, et les gouttelettes d’acier ou de bronze, débordant d’un bol, abandonnent leur froideur pour une luminosité onctueuse.

Et si d’aucuns affirment qu’il a tout compris du volume, de la matière, des formes, Patrick qui se reconnaît une fraternité avec Le Gréco, n’est pas seulement un sculpteur, c’est un penseur flegmatique dans son phrasé comme dans son attitude, peut-être l’incarnation de celui de Rodin ; un poète ouvert aux autres mais fermé à la société de consommation, toujours en partance pour quelque aventure culturelle. Et, au détour de son errance, il n’est pas rare de l’entendre déclamer les vers de La Ballade des Pendus de Villon. Et comme tout artiste d’exception, par ses œuvres, il est un messager, un intercesseur entre le ciel et les hommes.

Les élus se sont réunis le vendredi 18 septembre. Les délibérations ont d’abord porté sur la révision de la taxe d’aménagement : dans le secteur du « Grusset », elle est fixée à 6 %, dans le village, elle est inchangée, à 5 % ; sur le secteur « Hanaudy », elle passe de 20 à 5 % ; pour les zones de « La porte Aux Champs » et « Le Mouchoir » à Lochères, elle reste à 20 %. Cette délibération est valable un an, reconduite de plein droit l’année suivante, en l’absence d’une autre délibération. Par ailleurs, la zone « Hanaudy » qui peut être classée soit en zone artisanale, soit en zone pavillonnaire, il est décidé qu’elle sera retirée de la zone constructible pour être classée en zone artisanale. Les devis présentés par M. le maire pour la réfection de l’oratoire et le mur de la rue Sain-Martin sont adoptés à l’unanimité. Dans les informations et questions diverses, le maire indique qu’un échéancier a été établi afin de recouvrer les loyers impayés par un locataire. Le remplacement de compteurs obsolètes avait été demandé par certains usagers ; mais au vu des lourdes dépenses actuelles, engagées sur le réseau d’eau, ce remplacement est différé. Les inscriptions pour les affouages sont fixées du 2 au 23 octobre, à 18 h. Le tarif des années précédentes est reconduit. Enfin, ayant constaté une recrudescence des vols sur le territoire de la commune, le maire engage les habitants à une vigilance soutenue.

Le prochain conseil est fixé au vendredi 20 novembre, à 19 h, en présence de l’ONF qui souhaite présenter un plan d’aménagement.

Vendredi 3 septembre, la bibliothèque municipale a accueilli le médiabus de la bibliothèque départementale de la Meuse. Comme à chacun de ses passages, il offre une sélection très large d’ouvrages, revues, romans, livres jeunesse… Les bénévoles ont un choix perspicace à opérer, essayant de repérer les nouveautés qui enthousiasmeront leurs lecteurs. Ce sont ainsi six cents livres qui ont rejoint les étagères de la bibliothèque aux places libérées par le même nombre de livres rendus au bibliobus.

Cet échange impose une manutention conséquente, d’autant plus que le local de la bibliothèque est installé au premier étage. Mais les employés communaux se sont mis à la disposition des bénévoles pour transporter les cartons alourdis de livres.

Peut-être que ces efforts ne seront plus d’actualité au prochain passage du médiabus, si la bibliothèque prend possession de la salle de classe du rez-de-chaussée, libre en raison du transfert du niveau 1 de primaire à Neuvilly-en-Argonne.

Six enfants du village, Maxime, Kélya, Naïs, Alexane, Cléa et Julie, vont effectuer une rentrée marquante dans leur scolarité : ils ont leur passeport pour la 6e au collège d’Argonne. La municipalité a tenu à faire un geste pour accompagner les adolescents. Samedi, en mairie, M. Collinnet, maire, a remis officiellement à chacun une calculette, en même temps que félicitations et encouragements. Si certains avouent une petite appréhension devant ce changement de rythme et d’environnement, tous sont heureux de passer du stade d’écolier à celui de collégien ; sans se douter que, selon la nouvelle dénomination officielle, ils sont des apprenants…

Toute l’équipe du comité des fêtes a été sur le pied de guerre ces derniers jours pour peaufiner la brocante qui s’installe aujourd’hui dimanche 30 août de 7 h à 18 h, dans la rue de la Cousance. Les achats pour assurer la restauration et la buvette ont été effectués ; la structure gonflable a été réservée. Il a fallu aussi délimiter les emplacements octroyés aux exposants à qui seront offerts, en signe de bienvenue, de la part du comité d’animation, barquette de frites et café. Et si le soleil prévu ne se désiste pas, la manifestation devrait être une belle fête qui conclura l’été par un point final joyeux.

Bernard Jacquemin s’est éteint, dans la sérénité, le 25 août, après 100 ans d’une vie bien remplie.

Le hasard de l’exode l’avait fait naître, en 1915, à Resson, dans le sud meusien. À 5 ans, il revient définitivement à Aubréville, berceau de sa famille, composée d’agriculteurs.

Après une scolarité primaire au village où il fait preuve d’une espièglerie certaine, il intègre l’école Saint-Joseph à Reims, jusqu’au baccalauréat et enchaîne avec 27 mois de service militaire.

Lors du 2e conflit mondial, sur le chemin de la captivité, il parvient à fausser compagnie aux gardes allemands. Au retour de la paix, il travaille sur la ferme familiale mais dès 1946, voyant là l’opportunité de concrétiser son sens des affaires, il reprend un portefeuille d’assurances qu’il développera 30 ans durant, se révélant un conseiller financier pertinent et pour cela apprécié.

Parallèlement à sa carrière, il cultivera, en maître et en gentleman, d’autres passions ; la pêche dans les rivières de France, d’Irlande et d’Ecosse ; mais surtout la chasse. Sa réputation de fin fusil est confirmée par son impressionnant palmarès : 1200 gibiers.

Plus vieux chasseur de France, même si sa vue ne lui permettait plus d’atteindre la cible, il a participé aux parties de chasse jusqu’à cette dernière saison, chez son ami Jean-Noël où il est décédé.

Bernard s’est toujours démarqué par son esprit d’indépendance, assumant seul son quotidien, par sa perspicacité, son humour, sa tempérance, sa rigueur intellectuelle et morale mais aussi par son ouverture aux autres qui lui faisait accorder son amitié une fois pour toutes. Centenaire depuis janvier, il a traversé son siècle en vrai philosophe, en « honnête homme », selon la définition humaniste et beaucoup diront que ce fut un insigne honneur de l’avoir connu. Ses obsèques auront lieu en l’église d’Aubréville, mardi 1er septembre, à 14 h 30. Nos condoléances.

«J’étais chez moi avec mon mari lorsque soudain, on a vu des caravanes traverser la place Jean-Blaise et se diriger vers le pont qui enjambe l’Aire. »

Annie Delabie n’en revient pas. Depuis dimanche après-midi, une vingtaine de caravanes appartenant à des gens du voyage sont stationnées à Aubréville sur le petit terrain de foot communal utilisé habituellement par des enfants et situé chemin de la Lame, juste au bord de la rivière, l’Aire et en face de la salle des fêtes. « J’ai découvert ça dimanche soir », raconte Antoine Hacquard, deuxième adjoint au maire. « Le maire du village, Guy Collinet n’est pas chez lui actuellement. Il rentre ce mardi mais il juge illégale la venue de ces personnes sur ce terrain communal, d’autant qu’elles se sont branchées sauvagement sur le réseau électrique de la commune ainsi que sur une borne d’incendie pour l’eau. Alors même qu’un arrêté de restriction d’eau a été imposé par le préfet. »

Selon Antoine Hacquard, ces gens du voyage qui viennent de Sainte-Menehould avant de poursuivre leur route en direction de la Moselle, souhaitent stationner sur ce terrain de foot durant une semaine : « Ils m’ont d’abord dit deux-trois jours. Avant de finalement affirmer qu’ils resteraient là durant toute la semaine ».

Le maire, Guy Collinet, a ainsi prévenu les gendarmes de la communauté de commune de Clermont-en-Argonne qui ont vérifié si ces personnes étaient en règle. « J’attends maintenant le retour du maire pour savoir ce que l’on va faire », poursuit Antoine Hacquard.

« J’espère que ça ne sera pas une belle pagaille après leur départ »

En tout cas, cette situation préoccupe certains habitants de la commune, à l’im + age d’Annie Delabie. « Ils se branchent sur l’électricité communale et la borne d’incendie et nous, on paie des impôts ! », soupire la villageoise. « Pour l’instant, cela ne me gêne pas », dit en revanche Céline Frémaux. « Mais j’espère que ça ne sera pas une belle pagaille après leur départ… » De son côté, Jean-Pierre Grandjean s’interroge : « Le terrain de foot n’est pas fait pour ça et j’espère qu’ils n’iront pas faire leurs besoins entre les haies… »

Certaines personnes du voyage ont rendu visite aux habitants de la commune : « Elles proposent de nettoyer les murs de leur maison », précise Antoine Hacquard. Ce qui pourrait laisser espérer qu’en matière de propreté, ces visiteurs de passage à Aubréville fassent mentir leurs détracteurs.

Pascal ISCH

Dimanche, pour se protéger de l’ondée matinale venue, avec bonheur, rafraîchir l’atmosphère, parapluies et vêtements de pluie étaient de rigueur lors du départ des Aubrévillois vers le parc d’attraction, Nigloland. Mais comme « pluie du matin n’arrête pas le pèlerin », aucun de la soixantaine d’inscrits au voyage, proposé par le comité des fêtes les Gais Cugnons, n’a renoncé à cette journée prometteuse d’émotions fortes.

La Cousance, comme toutes les rivières d’Argonne, souffre actuellement de la sécheresse et son niveau est au plus bas.

Cet étiage a permis de révéler des faiblesses dans un des piliers du pont des Planchettes : l’eau y a accompli son œuvre d’érosion, creusant la base de la colonne et fragilisant la stabilité du pont tout entier. Les employés municipaux se sont donc mis à l’ouvrage pour palier ce dégât, par un ferraillage coulé dans du béton. Maintenant, l’ouvrage est « solide comme le pont Neuf » et il sera loisible aux promeneurs de l’emprunter pour éviter d’atteindre l’autre rive en passant par le gué voisin.

Les médias avaient prévenu de l’organisation de manifestations des agriculteurs en Lorraine pour ce jour-là ; mais personne n’a imaginé que la route serait bloquée par plusieurs énormes bottes de paille, sous le pont du chemin de fer, à la sortie de la petite localité d’Aubréville, en direction de Lochères ! Et pourtant, ce fut le cas, mardi 28 juillet en début d’après-midi. Renseignement pris, ce n’était pas le fait de l’explosion de la colère du monde paysan ; mais tout bonnement celui d’un agriculteur de la ferme Rogie de Malancourt ayant mal évalué la hauteur de son chargement. Quelques bottes de paille ont buté contre l’arche du pont et, déstabilisées, elles ont roulé sur la route, sans d’ailleurs que le conducteur du tracteur ne s’en aperçoive. S’il n’avait pas été prévenu de la mésaventure par des passants, quel n’aurait pas été son étonnement, à son arrivée au village, en constatant que le nombre de bottes empilées sur le chariot n’y était plus ! L’événement a fait au moins un heureux : en ces temps de disette herbagère, Apache, un cheval qui pâturait dans un champ voisin, s’est vu octroyer la paille répandue sur le sol !

Un manitou a pris feu sous un hangar de la ferme Drouet, hier, en fin de matinée. Le sinistre est apparemment dû à un court-circuit, car la machine était en stationnement.

Les sapeurs-pompiers de Clermont-en-Argonne et Verdun, dépêchés sur place par mesure de sécurité, ont tracté l’engin dans la cour extérieure et ont procédé à l’arrosage pour éteindre l’incendie, d’ailleurs rapidement maîtrisé.

Malgré leur intervention rapide, les dégâts sont conséquents.

Lundi, les membres de la commission des bois se sont réunis en mairie pour prendre connaissance des propositions d’Emilie Couty, responsable Production Aménagement ONF et de Johann Bouny, agent ONF. Ce plan de gestion a été élaboré pour rendre à la forêt sa richesse et œuvrer pour sa longévité. Il s’appuie sur le repérage des problématiques et sur l’identification du peuplement existant pour déterminer les solutions. La planification s’étalera sur une vingtaine d’années et prenant en compte les limites du budget communal, prévoit une autogestion, équilibrant les recettes et les dépenses. Il ressort de l’étude avisée de l’ONF que plusieurs parcelles couvrant environ une vingtaine d’hectares, parce qu’elles ont été impactées par la tempête de 1999, parce qu’elles présentent un sol pauvre ou qu’elles ont une mauvaise situation sont à régénérer, soit naturellement, soit par plantations. Le chêne sessile, variété rustique, se révèle l’essence la mieux adaptée pour le repeuplement, le hêtre présentant actuellement un risque de maladie ; mais il est recommandé d’effectuer des peuplements mixtes, pour éviter un manque à gagner en cas d’atteinte d’une variété. Le châtaignier est évoqué comme arbres d’accompagnement. La forêt constituant une des ressources essentielles de la commune, par altruisme, la municipalité entend la servir, la préserver et l’entretenir pour laisser aux générations suivantes un capital forestier confortable.

Le village vient de faire la fête deux jours durant, mais ce n’est pas fini !

Dès le samedi 11 juillet, les forains ont ouvert les auvents du tir et de la confiserie et fait tourner le manège pour enfants. En soirée, le comité des fêtes a mis le couvert pour une soixantaine de convives qui ont dégusté les pommes de terre poêlées et le jambon braisé, servis à profusion.

Dimanche, l’accordéon du bal musette a fait danser les habitants souvent entourés de la famille ou d’amis. Mais si cette fin d’après-midi a été le point d’orgue de la fête, la proximité de la fête nationale va permettre aux absents du week-end de se rattraper puisque les attractions foraines continueront d’accueillir le public lundi et mardi.

Les Gais Cugnons, à la manœuvre pour les activités estivales, ont prévu une sortie à Nigloland le 9 août, au tarif de 10 € pour les Aubrévillois et une brocante, le dimanche 30 août.

Amélie Duranton et Alexandre Guiot ont été liés par les liens du mariage, ce 11 juillet, par M. Collinet, maire du village. Amélie, fille de Pascale et Jean-Louis Duranton d’Aubréville, est secrétaire comptable et Alexandre, fils de Corinne et Joël Guiot, domiciliés à Verdun, est technicien de maintenance. Les jeunes mariés résident à Dieulouard. Tous nos vœux.